Un acte de foi
Une scène de Pour la suite du monde de Pierre Perrault.
PHOTO: archives La Presse
La situation précaire du documentaire inquiète les cinéastes. Et c'est de la télévision, historiquement son plus grand champion, que vient la menace.
Des oeuvres de Pierre Perrault et Gilles Groulx à celles de Luc Côté et Patricio Henriquez, le long métrage documentaire occupe une place de choix dans l'histoire de notre cinématographie. Mais certains craignent que ce ne soit bientôt, justement, que de l'histoire ancienne.
La télévision, pierre angulaire du financement du documentaire au Québec, se désintéresse du long métrage documentaire. Les diffuseurs privilégient désormais la «série documentaire» (Krach à Radio-Canada, par exemple) au «documentaire unique». Une série de plusieurs épisodes, plaident-ils, est susceptible d'intéresser un plus vaste public qu'un seul long métrage, sans compter les économies d'échelle réalisées dans la promotion, la mise sur pied d'un volet web, etc.
La grande majorité des télédiffuseurs ont l'obligation de diffuser des documentaires à heures de grande écoute (le nombre d'heures varie d'une chaîne à une autre). Mais les règles floues du nouveau Fonds des médias, faisant du documentaire l'étiquette fourre-tout par excellence, ouvrent les portes à toutes les dérives ... (pour lire l'article en entier)
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